Le probiotique : Enrichir sa gamme avec un ingrédient en forte croissance.
- Loris Chevalier
- 13 juin 2024
- 10 min de lecture
Dernière mise à jour : 14 juin 2024
Les probiotiques sont aujourd’hui indispensables pour être à la pointe du marché des compléments alimentaires.
Le SYNADIET (le syndicat des compléments alimentaires) a dévoilé les tendances sur l’année 2023 : Les probiotiques font partie des ingrédients ayant la plus forte croissance entre 2022 et 2023 avec une augmentation de 34% de leur consommation (cf Figure 1).

La crédibilité des probiotiques s’expliquent par plusieurs facteurs :
Les professionnels de santé recommandent de plus en plus la consommation des probiotiques, les informations sont assez claires sur les avantages des probiotiques sur la santé et les prix sont abordables. Cela convainc les non-consommateurs à consommer des produits à base de probiotiques.
Pratiquement 50% des répondants ont consommé des probiotiques au moins une fois lors des 24 derniers mois contre 20% en 2021. Les consommateurs ont une très bonne image des probiotiques, ils ont une forte confiance dans les probiotiques (90%) et les considèrent comme efficaces (89%) pour prendre soin de leur santé (cf Figure 2).
Ces données démontrent une demande très forte et justifient à elles seules la nécessité de développer une référence probiotique.

Pour pouvoir proposer rapidement un complément alimentaire répondant parfaitement aux besoins du marché, le Laboratoire FGnutra a réalisé une toute nouvelle référence de complément alimentaire probiotiques pour sa marque blanche.
Si vous souhaitez avoir plus d’informations sur cette formulation, cliquez-ici.
Formuler son complément alimentaire probiotique : 3 conseils de professionnels
Un probiotique peut avoir plusieurs usages et son efficacité se détermine par un ciblage précis des besoins de votre clientèle.
Choix de l’usage
Le premier point à déterminer pour formuler votre complément alimentaire est l’usage souhaité. En effet, les probiotiques sont utiles à diverses fonctions de l’organisme. Les usages les plus recherchés tendent vers le confort intestinal ou le ré-ensemencement de la flore après l'utilisation d'un antibiotique. Mais on trouve d'autres usages comme l'amélioration de l'état de stress, de l'anxiété ou encore des troubles génito-urinaires.
Choix des souches
Une fois l’usage choisi, l'intérêt se porte sur le choix des souches. Il est important de déterminer le nombre de souches souhaités car il varie en fonction de l’usage. Pour une utilisation en complément d’un antibiotique, il est plus intéressant d’utiliser un mélange de souches (6). L'essentiel est de redonner une diversité de souches au microbiote dégradé par l'action des antibiotiques. Dans l'optique d'un effet plus ciblé sur un autre axe (type santé mentale), peu de souches sont nécessaires mais à des concentrations plus élevées.
Une autre particularité à prendre en compte, est la capacité de la souche à fermenter. Le choix de souches pour améliorer le confort intestinal doit privilégier des fermentations de type homo-fermentaires. Elles ne produiront pas de CO2 et donc moins de ballonnements.
Pour un usage visant la santé mentale, il est essentiel d’apporter des psychobiotiques. Ils se différencient des autres souches par leur capacité à favoriser la signalisation chimique de molécules favorisant la santé mentale. Par exemple, en soutenant la production de gènes codants la production de GABA ou de sérotonine indissociables à un bien-être mental.
S’assurer de l’assimilation des souches choisies
Les souches ne sont pas toutes capables de résister au trajet jusqu’au tractus intestinal, car l’estomac est un milieu très acide. Les études de stabilité des souches dans le milieu stomacal et intestinal permettent de déterminer si les souches nécessitent des gélules gastro-résistantes. Cette galénique n’est pas systématiquement utile, tout est en fonction du caractère “fragile” de la souche.
Les prébiotiques peuvent être un atout intéressant à l’assimilation des souches jusqu’au tractus intestinal. En étant une source de carbone et d’énergie pour les probiotiques durant le trajet, ils vont agir en symbiose et diminuer la dégradation des souches dans l’estomac (20).
La formule unique du Laboratoire Fgnutra
Nos recherches sur le sujet du microbiote intestinal nous ont conduit à comprendre le fonctionnement particulier du microbiote intestinal et pourquoi il est essentiel de cibler l’usage que l’on souhaite en faire.
Notre formule “Probiotiques” est de fait composée d’une association de 2 souches, L.acidophilus à visée confort digestif et L.plantarum pour un usage ciblé sur le bien-être mental. La fibre d’acacia complète la formule en tant que prébiotique pour favoriser l’assimilation des souches. Les matières premières et le conditionnement sont réalisés en France.

EFFICACE : Nous proposons dans notre formule, 2 souches à usage spécifique. La concentration a été optimisée et justifiée par les ressources scientifiques pour avoir des effets optimaux pour les consommateurs.
ALLÉGATION DE SANTÉ : L’allégation “contribue à l’équilibre de la flore intestinale” portée par le produit est la seule actuellement utilisable pour un complément alimentaire probiotique. Pour le côté santé mentale, la vitamine B6 porte l’allégation « contribue au fonctionnement normal du système nerveux, aide à réduire la fatigue ».
GALÉNIQUE : Le produit est sous la forme de gélule végétale HPMC, la forme la plus utilisée sur le marché des compléments alimentaires en 2023. Une consommation simple, d’une gélule par jour avec une quantité de souches choisies prenant en compte les variabilités d’assimilation de chacun.
CERTIFICAT : Tous nos ingrédients sont fabriqués en France chez nos fournisseurs. Le conditionnement à lieu dans nos laboratoires à Seysses proche de Toulouse. Nous assurons la sécurité de nos souches certifiées “QPS” (Qualified Presumption of Safety) par l’EFSA. Ce sigle certifie la présomption d’innocuité reconnue pour nos souches, utilisées sur le marché agro-alimentaire et nutraceutique.
Revue scientifique
“Tous les inconforts débutent dans l’intestin” – Hippocrate
Il y a 2000 ans, le père de la médecine moderne avait probablement raison ! A son époque, on était encore bien loin de savoir ce qu’était un microbiote, encore moins que l’intestin agissait en étroite collaboration avec le cerveau. Les recherches scientifiques sur le sujet ont permis de faire des découvertes importantes au cours des 40 dernières années (1).
Qu’est ce que le microbiote ?
Pour rappel, le microbiote est une communauté de divers micro-organismes vivant en symbiose. Ils permettent la digestion des fibres et participent à la production des défenses immunitaires et de substances impliquées dans l’humeur. Les microbiotes les plus importants de l’individu se retrouvent dans les cavités nasales, la bouche, sur la peau et dans l’intestin grêle. Le microbiote intestinal est le plus important, il représente 90% des micro-organismes de l’individu comptant 100 trillions (100 mille milliards) de micro-organismes (2)!

Les fonctions variées du microbiote :
Facilite la digestion
Via son activité de fermentation des glucides indigestes (fibres) en AGCC (Acides gras à chaîne courte) le microbiote intestinal assure (5,6) :
L’amélioration des défenses immunitaires pour contrer les pathogènes et préserver l’intégrité du système (7,8).
La production de substances impliquées dans l’humeur et la santé mentale.
A partir de ces produits fermentés, il joue un rôle dans notre immunité et notre niveau d’inflammation en produisant 70% de notre matériel immunitaire (9).
Améliore l’humeur
La sérotonine, dite « hormone du bonheur » ainsi que le GABA (11), un neuromodulateur dont la quantité diminue chez les anxieux et les dépressifs sont produits à 80% dans l’intestin (10). On y trouve également plus de 100 millions de neurones (12) ce qui lui vaut sa réputation de « second cerveau ». Ce surnom lui vient aussi de la connexion privilégiée qu’il entretient avec notre système nerveux central.
L’équilibre de ce système repose sur sa capacité à continuer de produire ces hormones et neurotransmetteurs malgré les modifications qu’il peut subir en relation avec notre rythme de vie, notre alimentation et notre capacité à gérer le stress.
Les modifications dans la composition de notre microbiote intestinal peuvent entraîner un changement notable de la signalisation chimique (sérotonine, GABA), immunitaire (cellules immunitaires) et neuronal vers le cerveau (13). A l’inverse, lors d’une réaction au stress ou pendant un stress prolongé, notre cerveau peut lui aussi moduler ces signaux (10) : le cortisol (hormone du stress) est transmis à partir de la glande surrénale jusqu’à l’intestin en suivant le trajet du nerf vague. Le cortisol a pour effet d’accélérer la contractilité de l’intestin, ce qui réduit la protection immunitaire apportée par la barrière intestinale. Le système immunitaire se dégrade lentement, le microbiote intestinal également. Un déséquilibre se présage amenant à un état de dysbiose (14).

La dysbiose intestinale
La dysbiose, contraire à la symbiose, traduit un avantage numérique des bactéries pathogènes au détriment des bactéries commensales qui colonisent notre intestin.
Le microbiote étant très dynamique et sujet à des changements réguliers dans la vie en fonction de notre régime alimentaire, de notre environnement ou encore des traitements médicamenteux, iI est de plus en plus difficile de le préserver avec nos conditions de vie.
Les chiffres le démontrent, en 2017 en France, 48% de la population était concernée par des troubles digestifs (15).
Nous sommes tous sujets aux modes de vie que la société impose, un mode de vie de plus en plus sédentaire où tout arrive à nous sans le besoin de nous mouvoir :
La sédentarité altère la composition du microbiote intestinal (16).
La restauration rapide et les plats préparés sont de plus en plus privilégiés pour gagner du temps. Ils sont très agressifs sur notre système digestif (riche en graisses, glucides raffinés, additifs) et très pauvres en fibres et en nutriments. Ces aliments profitent aux métabolismes des mauvaises bactéries sécrétant du sulfure d’hydrogène et des cytokines pro-inflammatoires provoquant gaz et l’inflammation de l’intestin (17).
Le déséquilibre peut aussi provenir des traitements médicamenteux notamment les antibiotiques qui dégradent les mauvaises bactéries de la flore intestinale mais peuvent aussi impacter indifféremment les bonnes bactéries du microbiote de l’individu (18).

Différentes solutions s’offrent à nous pour prévenir ou guérir d’une dysbiose :
Conserver un bon microbiote : un travail d’équilibriste au quotidien
La première solution à apporter au quotidien est de retravailler son alimentation. Elle consiste en une diminution des aliments ultra-transformés et une augmentation d’apports de fibres (fruits, légumes et céréales complètes) qui vont fournir aux bactéries commensales une source d’énergie pour se développer et/ou des produits fermentés (yaourt, fromage et kéfir) afin de restituer à la flore intestinale de bonnes bactéries (19).
Ayant du mal à changer nos habitudes, nous nous dirigeons vers d’autres solutions pour prévenir ou rééquilibrer notre microbiote notamment grâce à l’utilisation de compléments alimentaires à base de probiotiques.
Les familles de probiotiques :
Aujourd’hui, il existe différents types de “biotiques” sur le marché. Issus de familles différentes, ils portent des noms aux consonances proches mais leurs fonctions sont bien différentes.
Pour une formule à visée digestive, privilégiez les probiotiques qui vont favoriser le bon fonctionnement du microbiote quand ils nous sont délivrés dans des quantités adéquates.
Pour une meilleure assimilation des probiotiques, ajoutez des prébiotiques à votre formule. Cette combinaison d’un probiotique avec un prébiotique est appelée symbiotique. Les prébiotiques vont servir à fournir une source d’énergie aux probiotiques durant leur voyage du tractus favorisant leur assimilation. Les prébiotiques sont des fibres alimentaires comme les FOS (Fructo-oligosaccharides), les GOS (Galacto-oligosaccharides), l’inuline ou encore la fibre d’acacia.
Ils peuvent aussi être ajoutés dans un complément alimentaire sans probiotique. Dans cette configuration, ils induisent des changements spécifiques dans la composition et/ou l’activité des micro-organismes déjà présents dans le microbiote pour apporter un effet bénéfique sur la santé.
Les postbiotiques sont des micro-organismes inanimés. Ce sont leurs composants qui vont conférer un soutien à la santé. On y retrouve des polysaccharides, protéines, enzymes ou encore des AGCC comme on l’a vu au début de l’article.
Pour une formule agissant sur le soutien de la santé mentale les souches sont regroupées sous le nom de psychobiotiques. Il s’agit de souches vivantes qui vont modifier le microbiote afin d’apporter des effets positifs sur la santé mentale que ce soit de façon directe ou indirecte.
A noter que le seul terme autorisé pour la vente de compléments alimentaires est “probiotiques”, lorsque la concentration est d’au moins 10^7 CFU par dose, les autres termes sont interdits au moment de la publication de cet article.

Pour conclure :
Les probiotiques sont des compléments alimentaires tendances, dont les Français ont une bonne image. Habituellement prévu pour soulager les inconforts intestinaux, les probiotiques ont des actions beaucoup plus larges : santé mentale, immunité, confort féminin...
Aujourd'hui, développer un probiotique est essentiel dans une gamme de compléments alimentaires. Le choix de l’usage, des souches et de leur quantité définira la bonne utilisation de votre produit ainsi que son efficacité.
Le laboratoire FGnutra vous propose d’ores et déjà une formule probiotique clé en main, développé grâce à de nombreuses études scientifiques. Nous vous proposons également un accompagnement personnalisé pour le développement spécifique de votre formule probiotique sur-mesure.
Références bibliographiques
1. Le microbiote, de découvertes en découvertes | INRAE [Internet]. [cité 29 avr 2024]. Disponible sur: https://www.inrae.fr/dossiers/microbiote-intestinal-notre-nouvel-allie-sante/microbiote-decouvertes-decouvertes
2. Sender R, Fuchs S, Milo R. Revised Estimates for the Number of Human and Bacteria Cells in the Body. PLoS Biol. 19 août 2016;14(8):e1002533.
3. de Carvalho NC, Corrêa-Angeloni MJF, Leffa DD, Moreira J, Nicolau V, de Aguiar Amaral P, et al. Evaluation of the genotoxic and antigenotoxic potential of Melissa officinalis in mice. Genet Mol Biol. 1 avr 2011;34(2):290‑7.
4. Sender R, Fuchs S, Milo R. Are We Really Vastly Outnumbered? Revisiting the Ratio of Bacterial to Host Cells in Humans. Cell. 28 janv 2016;164(3):337‑40.
5. Macfarlane S, Macfarlane GT. Regulation of short-chain fatty acid production. Proc Nutr Soc. févr 2003;62(1):67‑72.
6. Sartor RB. Microbial influences in inflammatory bowel diseases. Gastroenterology. févr 2008;134(2):577‑94.
7. Salvo-Romero E, Stokes P, Gareau MG. Microbiota-immune interactions: from gut to brain. LymphoSign Journal. mars 2020;7(1):1‑23.
8. Sun T, Nguyen A, Gommerman JL. Dendritic Cell Subsets in Intestinal Immunity and Inflammation. The Journal of Immunology. 1 mars 2020;204(5):1075‑83.
9. Kamada N, Seo SU, Chen GY, Núñez G. Role of the gut microbiota in immunity and inflammatory disease. Nat Rev Immunol. mai 2013;13(5):321‑35.
10. Breit S, Kupferberg A, Rogler G, Hasler G. Vagus Nerve as Modulator of the Brain–Gut Axis in Psychiatric and Inflammatory Disorders. Front Psychiatry [Internet]. 13 mars 2018 [cité 25 avr 2024];9. Disponible sur: https://www.frontiersin.org/journals/psychiatry/articles/10.3389/fpsyt.2018.00044/full
11. Averina OV, Zorkina YA, Yunes RA, Kovtun AS, Ushakova VM, Morozova AY, et al. Bacterial Metabolites of Human Gut Microbiota Correlating with Depression. International Journal of Molecular Sciences. janv 2020;21(23):9234.
12. van de Wouw M, Schellekens H, Dinan TG, Cryan JF. Microbiota-Gut-Brain Axis: Modulator of Host Metabolism and Appetite. The Journal of Nutrition. 1 mai 2017;147(5):727‑45.
13. Góralczyk-Bińkowska A, Szmajda-Krygier D, Kozłowska E. The Microbiota–Gut–Brain Axis in Psychiatric Disorders. Int J Mol Sci. 24 sept 2022;23(19):11245.
14. Dalile B, Van Oudenhove L, Vervliet B, Verbeke K. The role of short-chain fatty acids in microbiota–gut–brain communication. Nat Rev Gastroenterol Hepatol. août 2019;16(8):461‑78.
15. Les Français et les troubles digestifs - IFOP [Internet]. [cité 6 juin 2024]. Disponible sur: https://www.ifop.com/publication/les-francais-et-les-troubles-digestifs/
16. Exercise Alters Gut Microbiota Composition and Function in Lean and Obese Humans - PubMed [Internet]. [cité 6 juin 2024]. Disponible sur: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29166320/
17. Rahmouni O, Dubuquoy L, Desreumaux P, Neut C. Microbiote intestinal et développement des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin. Med Sci (Paris). 1 nov 2016;32(11):968‑73.
18. Role of the microbiome in human development | Gut [Internet]. [cité 6 juin 2024]. Disponible sur: https://gut.bmj.com/content/68/6/1108
19. Wastyk HC, Fragiadakis GK, Perelman D, Dahan D, Merrill BD, Yu FB, et al. Gut-microbiota-targeted diets modulate human immune status. Cell. 5 août 2021;184(16):4137-4153.e14.
20. Alhssan E, Ercan SŞ, Bozkurt H. Effect of Flaxseed Mucilage and Gum Arabic on Probiotic Survival and Quality of Kefir during Cold Storage. Foods. 3 févr 2023;12(3):662.
Comments